La réalisation du bassin L'entretien du bassin
Les moustiques |
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Une autre vidéo sur toute la faune qui se délectent
des moustiques ou de ses larves !
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Le bourdonnement caractéristique qui nous met les nerfs à vif n'est émis que par les femelles.
Les ailes du moustique mâle battent environ 700 fois par seconde, ce qui donne à son vol un son assez sourd.
Celles de la femelle battent 480 fois par seconde ce qui fait un vrombissement beaucoup plus aigu et nous tapant facilement sur les nerfs.
Quand les femelles s'activent, elles créent des vibrations avec ce son aigu, qui attire les mâles.
Pour nous c'est de l'agacement, pour les mâles moustiques, c'est d'une tonalité délicieuse et racolante.
Ce n'est pas pour elle, ce n'est pour se nourrir ou se faire plaisir.
Elle nous prend ce sang uniquement pour sa progéniture, pour assurer assurer son développement.
C'est une sorte de complément alimentaire, chargé de protéine, indispensable à la future ponte.
Petit détail | Chaque femelle est fécondée par les mâles une seule fois dans sa vie mais par contre elle va pondre plusieurs fois de suite, généralement une à quatre fois et à chaque fois elle devra opérer à un véritable forage sur notre peau. |
Elle est pourvue (à la différence du mâle, qui n'en a pas ) d'une trompe à l'avant du corps. C'est une trompe très sophistiquée composée de six fines aiguilles, qui ont des fonctions différentes.
La trompe s'enfonce dans notre épiderme jusqu’à un petit capillaire sanguin.
Une fois ancrée sur notre peau, elle aspire le sang, comme lorsque nous buvons un coca avec une paille et même pour faciliter l'aspiration de notre sang, elle ne va pas se gêner et va nous injecter un peu de sa salive, qui contient un super anticoagulant sanguin à l'origine de la démangeaison et du bouton. |
Petit détail | Un détail important qui est un deuxième sujet d'agacement : nous ne sommes pas égaux dans la réaction de notre peau à la suite des piqures : et oui, pour certains pas de réaction aux piqures alors que pour d'autres ... |
Idée fausse | Contrairement ce que l'on croit, les femelles ne meurent pas après avoir piqué une cible. |
Petit détail | Elle peut ingurgiter 5 mg de sang, soit deux fois sa propre masse car elle pèse en moyenne 2,5 mg (énorme !) |
La femelle ne recherche pas une proie à la vue. Sa vision n'est pas performante et n'intervient qu'à moins de 1,5 m.
Idée fausse | La lumière n'attire donc pas comme on le croit, le moustique. Il pique autant dans l'obscurité que dans une pièce éclairée. |
Elle utilise 3 autres moyens pour cibler une proie :
- notre chaleur corporelle
- notre odeur (sueur parfum)
- le gaz carbonique CO2 que nous produisons par la respiration
Mauvaise idée reçue : et ce n'est pas le sucre dans le sang comme souvent on le pense, qui attire les moustiques.
Idée fausse | ce n'est pas le sucre dans le sang comme souvent on le pense, qui attire les moustiques. |
On distingue quatre stades dans le cycle de développement : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’adulte
Les larves aquatiques sont le premier stade. Elles s'alimentent et se maintiennent au repos sous la surface de l’eau, pour pouvoir respirer.
C'est le stade larvaire qui nous intéresse car c'est à ce moment précis que nous pouvons combattre leur prolifération notamment celle des moustiques tigres.
Lorsque le bassin a plusieurs années, l'équilibre entre les prédateurs et les moustiques fort heureusement s'établit.
En effet les moustiques que se soit sous forme de larves ou adultes sont une importante source de nourriture pour les libellules, les oiseaux, les batraciens, les lézards, salamandres...Les moustiques jouent un rôle important et nécessaire dans la chaîne alimentaire (voir notre vidéo sur le sujet).
Lorsque nous créons un bassin, cet équilibre est évidement absent.
En intégrant des poissons rouges, les larves de moustiques n'auront qu'à bien se tenir. Ils s'en chargeront.
Il faut par contre surveiller la prolifération des poissons rouges. C'est un sujet qui est souvent négligé au départ. On oublie qu'ils vont se multiplier, trop vite et en trop grand nombre ce qui contribuera à un déséquilibre de l'eau.
Trop de poissons -> trop de déchets organiques -> trop de vase et apparition d'algues
Les poissons rouges ne font pas la différence entre larves de moustiques, têtards de grenouilles, et les petits tritons, ils les apprécient sans distinction, ce qui peut être un problème pour la multiplication de ces petites bêtes.
Comme pour le bacille (cf ci dessous) en éliminant les larves de moustique on réduit une partie de la nourriture pour les libellules, les oiseaux, les batraciens...
Il agit en parasitant les larves de toutes les espèces de moustiques y compris le moustique tigre (Aedes albopictus)
Ce qui est formidable c'est que cette bactérie est sans danger pour tout le reste de la faune qui vit dans et autour de nos bassins
Ce bacillus est naturel et sans danger pour nous, les enfants et nos animaux domestiques.
Il est très facile d'emploi, des petits granulés à mettre dans l’eau et renouvelable toutes les 5 à 7 semaines pendant la saison chaude.
On arrête le traitement quand on veut, par exemple une fois l’équilibre du bassin atteint et que les moustiques sont contrôlés naturellement par la faune prédatrice du bassin.
En éliminant les larves de moustiques on réduit de fait une partie de la nourriture pour leurs prédateurs que sont les libellules, les oiseaux, les batraciens, les lézards, …
Il n’est actif que sur les larves de moustique au stade 1, 2, et 3 et beaucoup moins sur les larves au stade 4 et pas du tout sur les adultes, il faut donc d’anticiper le traitement avant de commencer à se faire piquer…